Pré-location de bureaux en Allemagne

26. juin 2019
26. juin 2019 admin

Pré-location de bureaux en Allemagne

C’est une tendance qui s’impose : de plus en plus de locataire louent des bureaux sur plan. « En 2019, dans les 7 plus grandes villes allemandes, à savoir Hambourg, Berlin, Düsseldorf, Cologne, Francfort, Stuttgart et Munich, un mètre carré de bureau sur cinq sera loué avant même l’achèvement des travaux », prédit Helge Scheunemann, Head of Research du prestataire immobilier JLL Germany. « Ce phénomène s’explique par la raréfaction des bureaux modernes et bien équipés que l’on observe depuis plusieurs années dans les bastions immobiliers allemands. Cette pénurie pousse de plus en plus les entreprises à signer des baux dans des objets qui ne sont pas encore terminés afin de réaliser ses projets de déménagement et de croissance. »

Selon les prévisions, la surface totale pré-louée devrait s’élever à 750 000 m² pour cette année, soit tout de même 20 % des 3,25 millions de mètres carrés loués au total. C’est certes 5 % de moins que le record de 2018 (850 000 m²), mais bien plus que la moyenne sur dix ans (2008-2017 : 463 000 m²). En 2017, les pré-locations représentaient seulement 16 % de l’ensemble des locations, et 14 % l’année précédente. « Ainsi, 2019 sera la deuxième meilleure année pour les pré-locations en Allemagne », poursuit M. Scheunemann.

« De nombreuses entreprises cherchent et se décident très rapidement. En moyenne, sur les 3 dernières années, 60 % des pré-locations ont été réalisées avec un délai de un à trois ans jusqu’à l’achèvement complet des travaux. Les 40 % restants n’ont attendu que douze mois maximum après avoir signé le bail », poursuit-il

« Notre analyse révèle que l’augmentation du nombre de projets en développement au cours des dernières années a plus aux utilisateurs. Ces derniers sont enclins à s’assurer des surfaces attrayantes le plus tôt possible. Ainsi, les concepteurs disposent d’une plus grande sécurité à la planification ainsi que d’une meilleure position de départ pour négocier avec les banques et les investisseur », conclue Helge Scheunemann.