Au cours des 20 dernières années, le bureau moderne a connu plusieurs évolutions. Le début des années 2000 a vu la mort des espaces de bureaux compartimentés et la montée en puissance de l’« open space », tandis que 2015 a apporté ses vagues de tables de ping-pong et de babyfoots présents alors un peu partout dans les espaces de travail. Si les tendances en matière d’aménagement de bureaux vont et viennent, une chose ne change pas : c’est l’impact de l’environnement de bureau sur la santé et le bien-être des employés.

Un espace de travail de qualité crée une atmosphère moins stressante et plus productive. Il est donc essentiel que les employeurs tiennent compte de l’aménagement physique des bureaux de leurs employés. Car ceux-ci doivent se sentir à l’aise et au calme dans leurs espaces professionnels pour produire leur meilleur travail.

Selon le rapport de Fellowes sur le bien-être dans les lieux de travail, les employés veulent aussi travailler dans un environnement sain. Voici quelques-uns des résultats de cette enquête :

• Une écrasante majorité (87 %) de salariés souhaitent que leur employeur actuel propose des espace de travail plus sains, notamment des salles de bien-être, des espaces de fitness, des pupitres assis, des repas plus équilibrés et des sièges ergonomiques.
• Il est intéressant de noter que les employés d’entreprises plus jeunes sont moins susceptibles (34 %) d’essuyer un refus que les employés de sociétés davantage établies (42 %) lorsqu’ils demandent des avantages au bureau comme des pupitres assis.
• 93 % des employés de l’industrie des technologies ont déclaré qu’ils resteraient plus longtemps dans une entreprise qui offrirait des avantages en matière d’espaces de travail plus sains, avec des options allant des salles de bien-être aux espaces de fitness, en passant par les pupitres assis, les repas équilibrés et les sièges ergonomiques.

« Nous passons près d’un tiers de notre vie au bureau, alors afin de trouver et de retenir les meilleurs talents, il est essentiel pour les entreprises de favoriser un environnement qui donne à leurs salariés les moyens de travailler, de penser et de collaborer naturellement. Soixante-dix pour cent des bureaux d’aujourd’hui sont de type ‘open space’ et cet espace ouvert peut être fantastique. Mais il faut vraiment qu’il soit aménagé correctement, en gardant à l’esprit la productivité et le bonheur des employés. Qu’il s’agisse de proposer des espaces d’isolement pour prendre un appel, des salles calmes pour la méditation ou des espaces plus ludiques et confortables favorisant la collaboration, il est impératif de penser à construire des lieux de travail combinant différents environnements pour maximiser le bien-être des employés. Chez ROOM, nous mettons en place une nouvelle norme pour les espaces de travail et pensons que notre cabine téléphonique est le point de départ idéal pour des équipes de toutes tailles afin de créer un environnement de travail à la fois plus agréable, plus sain et plus productif », affirme Morten Meisner-Jensen, cofondateur de ROOM.

L’aménagement de bureaux est un investissement commercial très précieux ; une organisation internationale a même défini des normes pour la création d’environnements intérieurs productifs et confortables. Le WELL Building Standard™ (WELL) est la première norme destinée aux bâtiments, aux espaces intérieurs et aux communautés cherchant à mettre en œuvre, à valider et à mesurer des caractéristiques qui soutiennent et font progresser la santé et le bien-être humains. Géré par l’International WELL Building Institute (IWBITM) et certifié par Green Business Certification Inc, le WELL Building Standard est la première norme qui met l’accent sur la santé humaine et le bien-être dans la conception, la construction et l’exploitation des bâtiments. Selon l’IWBITM, un aménagement du lieu de travail qui tient compte de la qualité de l’air, de l’éclairage, des vues sur la nature et de l’aménagement intérieur général peut avoir un impact significatif sur la santé, la satisfaction, le bien-être et la productivité du personnel.

Source : Forbes, janvier 2019, par Alan Kohll